Vous avez très certainement entendu parler du végétarisme, voire du veganisme, mais connaissez-vous le flexitarisme ? l’ovo-pesco-lacto-végétarisme ? Quelle différence entre un vegan et un végétarien ? Un petit point de vocabulaire s’impose :

• Les végétariens évitent la consommation de chair animale : ils ne consomment ni viande, ni poisson.
• Les végétaliens ne consomment aucun produit alimentaire d’origine animale : ils ne consomment ni viande, ni poisson, ni oeuf, ni produits laitiers, ni miel.
• Le vegans ne consomment aucun produit d’origine animale, qu’il soit alimentaire ou non. En plus de ce qu’évitent les végétaliens, ils n’achètent pas non plus de produits à base de laine, de cuir ou de soie par exemple.
• Il existe d’autres variantes de ces régimes d’éviction : par exemple les ovo-pesco-lacto-végétariens ne consomment pas de viande, mais s’autorisent les oeufs, le poisson et les produits laitiers. Les pollotariens ne mangent pas de chair animale, excepté la volaille. Finalement, à chacun son régime !

Et les flexitariens alors ? Il s’agit de personnes qui décident de réduire leur consommation de viande. Cela peut passer par différents moyens :

• Des portions de viande plus petites
• Manger de la viande moins souvent, par exemple en choisissant de faire des dîners végétariens
• Décider d’éviter la viande un jour par semaine, le lundi par exemple. Le “meat free monday” est relativement populaire dans les pays anglo-saxons, et certaines villes françaises s’y mettent aussi en proposant des menus végétariens un jour par semaine dans les cantines.

Les flexitariens sont les plus nombreux : en France ils représentent environ 35% de la population, alors que les végétariens ne sont que 3 à 5% selon les sondages, et les vegans 1 à 2%. Mais ils sont bien plus nombreux parmi les jeunes générations.

Mais pourquoi vouloir réduire sa consommation de viande et de produits animaux ? Les raisons sont multiples :

• Économique, car la viande coûte cher. De plus en plus de jeunes, notamment, sont contraints de se passer de viande régulièrement.
• Environnementale, car l’impact de l’élevage sur l’environnement est non négligeable, notamment en termes de consommation d’eau, d’utilisation des sols et d’émissions de gaz à effet de serre.
• Éthique, car le bien-être animal devient un sujet de société.
• Sanitaire, car les effets de la consommation importante de viande sur la santé ont été très médiatisés ces dernières années.

Il appartient à chacun de se renseigner sur ces différents aspects et de décider en toute connaissance s’il souhaite consommer des produits animaux, à quelle fréquence et en quelle quantité. Dans tous les cas, il est important de vérifier que vos apports en protéines sont suffisamment importants. Si vous décidez de consommer moins de protéines animales, il faut compenser en consommant plus de protéines végétales : légumineuses, algues, oléagineux…